Choisir un disjoncteur différentiel

Un élément de protection essentiel contre le court-circuit électrique et la surcharge de courant électrique, le disjoncteur différentiel coupe l’alimentation en cas de soucis électriques. Appelé également un dispositif différentiel haute sensibilité, il se présente dans différents types et avec des puissances variées. Avant de pouvoir choisir alors un disjoncteur différentiel, il est nécessaire de mieux connaître cet appareil.

Qu’est-ce qu’un disjoncteur différentiel ?

Un des composants des plus essentiels du tableau électrique est le disjoncteur différentiel. Il sert principalement de dispositif de protection électrique, aussi bien pour les personnes que pour les biens. En effet, il coupe l’alimentation en cas de risque de court-circuit ou de surcharge électrique. De ce fait, il protège des risques d’électrocution l’installation électrique, mais le met aussi par la même occasion l’installation à l’abri des surcharges. En outre, il permet aussi à l’installation électrique d’assurer son bon fonctionnement. Il existe quelques types de disjoncteurs différentiels sur le marché et ils diffèrent selon leur puissance ou calibre, mais aussi selon leur niveau de protection physique. Si un disjoncteur du type A offre davantage de protection qu’un modèle de type AC, le type Hi ou Si sera plus adapté pour les appareils électriques les plus sensibles tels que les congélateurs ou encore le système informatique.

Quelles sont les gammes de prix pratiquées ?

On retrouve une large gamme de prix pour les disjoncteurs différentiels. Prenons par exemple le cas des différentiels de type À qui sont proposés à un tarif plus cher, dans les 20 % en dessus, des types AC. Quant au type Hpi, le tarif est plus élevé. En effet, il est trois fois plus cher qu’un différentiel de type AC. Un disjoncteur différentiel 30 mA 32 A type AC se vend ainsi autour des 250 environ en euros. Dans tous les cas, vous devrez vous assurer que le modèle choisi respecte la norme NF C 61-410, une norme reconnue et issue de la norme européenne EN 60 898. Les modèles proposés par les marques de références dans le monde sont effectivement reconnus sur l’échelle internationale pour leur grande fiabilité, mais ils s’avèrent être plus chers. Ainsi, le prix dépend du modèle dont vous aurez choisi.

Pourquoi préférer un disjoncteur différentiel et non pas un interrupteur différentiel ?

Un interrupteur différentiel contrôle en permanence votre installation électrique pour détecter les fuites de courant. Lorsqu’il détecte une différence de potentiel entre le courant entrant et sortant de votre installation, il coupe le courant électrique. Il a ainsi pour fonction principale la protection différentielle. Par contre, un disjoncteur différentiel s’assure que l’installation ne subit pas de surtensions ou de court-circuits. Ce dernier est alors plus utilisé dans le secteur tertiaire et dans l’industriel. En effet, l’armoire électrique industrielle se compose de plusieurs rangées. Un disjoncteur différentiel va protéger indépendamment les circuits électriques critiques de la rangée d’alimentation posant problème. On utilise plutôt l’interrupteur différentiel pour une installation électrique domestique.